Little deterrent sentences for trafficking in ivory (Gabon)

Author(s)

GaboNews

Date Published

See link for photo. Translation from French to English done via automatic online translator. 

A month after being detained by railway police in Ntoum in possession of 4 spikes of ivories totalisant14 kg, Mr Bondouaboka Kevin has been judged and found guilty of detention and sale of ivory from elephant, a protected species. It should receive one (1) month conditional sentence and payment of 200,000 CFA FRANCS in damages.

Although little deterrent, legislation still provides a penalty of up to six months in prison and fines up to 10 million CFA FRANCS. Mr Bondouaboka who have tried to flee would undergo a sentence much more heavy, one reason surely why the prosecution has appealed. He remains in custody and will be tried on appeal.

This case once again demonstrates the lack of force of the Gabonese legislation facing a phenomenon which to yet of the impact huge both economically and environmentally. Way of comparison, Mr Bondouaboka would be fined a maximum of 5 years in the Congo, 3 years in Cameroon, 1 year in RCA, 5 years in Benin, Burkina Faso 5 years and 2 years in Togo.

Knowing that seizures of ivory originating from Gabon are carried out all over the world, it seems necessary to firmly combat the traffic of ivory. For example a seizure of 30 kg of ivory that would be Gabon was conducted last week in Benin. In Togo, it is 3.8 tonnes seized in February last and mostly native to Gabon.
———————————————-
Une peine peu dissuasive pour trafic d’ivoire (Gabon)
GaboNews
22 août 2014

Un mois après avoir été appréhendé par la police ferroviaire à Ntoum en possession de 4 pointes d’ivoires totalisant14 kg, Monsieur Bondouaboka Kevin a été jugé et reconnu coupable de détention et de commercialisation d’ivoire d’éléphant, une espèce intégralement protégée. Il devrait écoper d’un (1) mois d’emprisonnement avec sursis et du paiement de 200.000 FCFA en guise de dommages et intérêts.
Bien que peu dissuasive, la législation prévoit tout de même une peine allant jusqu’à six mois de prison ferme et des amendes allant jusqu’à dix millions FCFA. Monsieur Bondouaboka ayant tenté de fuir aurait du subir une peine beaucoup plus lourde, une des raisons surement pour lesquelles le parquet a fait appel. Il demeure donc en détention et sera jugé en appel.

Ce cas démontre une fois de plus le manque de vigueur de la législation Gabonaise face à un phénomène qui à pourtant des répercussions énormes tant sur le plan économique qu’environnemental. A titre comparatif, Mr Bondouaboka aurait écopé un maximum de 5 ans au Congo, 3 ans au Cameroun, 1 an en RCA, 5 ans au Benin, 5 ans au Burkina et 2 ans au Togo.

Quand on sait que des saisies d’ivoire originaire du Gabon sont réalisées dans le Monde entier, il semble nécessaire de lutter fermement contre le trafic d’ivoire. A titre d’exemple une saisie de 30 kg d’ivoire qui serait gabonais a été réalisée la semaine passée au Bénin. Au Togo, ce sont 3,8 tonnes saisies en février dernier et principalement originaire du Gabon.

Carl FANGA

http://www.gabonews.com/fr/actus/environnement/article/une-peine-peu-dissuasive-pour-trafic-d-ivoire